Michel Volkovitch

Pages d'écriture

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Déjà septembre, sortez vos impers ! Les PAGES D'ÉCRITURE, quatre-vingt-quatrièmes du nom, sont sous le signe des intempéries, avec les éclairs d'Echenoz, les nuages de Roubaud, le vent de l'océan chez Gracq, la grêle chez Dhôtel, les torrents de larmes des normaliennes d'hier et les torrents de boue du discours sécuritaire d'aujourd'hui. Bergounioux et sa rivière tranquille offrent un bref répit, mais voici les ciels noirs de Baudelaire et la tornade Lautréamont. Refuge au cinéma, où l'on quitte Nolan et son déluge d'effets spéciaux le cœur sec, mais Guiguet nous laisse foudroyés.

Ça fulgure aussi dans le JOURNAL INFIME avec feux d'artifice et orages («Feux du ciel»), et dans l'ANDOUILLE DU MOIS où notre lauréat se prend pour Zeus tonnant («Alain n'aime pas Lily»). Pluie de mots comme toujours dans le COUP DE LANGUE («Ils se répètent») et belle éclaircie, enfin, dans le CARNET DU TRADUCTEUR («Quand on se relit»).

Le POÈTE DE L'ANNÉE (Tàssos Livadìtis) et l'INVITÉ DU MOIS (François Thibaux) sont du tonnerre !

Sale temps pour les Roms... Mais honneur à Hergé et Franquin — deux Belges — qui volent à leur secours dans la PUB (Politique 13) et l'ANNONCE. Qui donc soutenait jadis que la bédé n'est pas éducative ? Quant aux héritiers de Pétain, avis de tempête pour eux dès avant 2012.

Volkovitch.com, qui fête ses sept ans, se propose de continuer encore longtemps, qu'il pleuve ou qu'il vente.

On ne vous a pas plu ? Envoyez toujours vos critiques en rafales à michel.volkovitch@wanadoo.fr : autant en emporte le vent.

N.B. Quand on pose la souris sur une image du site, en principe, un texte apparaît...

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