Michel Volkovitch

Pages d'écriture

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En mars 2010, on se met au vert !

Le vert salue entre autres le printemps, les élections prochaines, l'écologie qui germe doucement dans les têtes.

L'ANNONCE et la PUB («Politique 12») annoncent la couleur.

Dans les PAGES D'ÉCRITURE, Filhol, Gailly et Rabaté fréquentent nos vertes campagnes et Simenon celle de la Nouvelle-Angleterre ; La Fontaine garde sa verdeur coutumière, et Graham Greene est plus jeune que jamais ! Un gros livre sur la langue des écrivains donne le vertige. Sagan roule à tombeau ouvert. Le pays du billet vert nous envoie les films de Wilder, des frères Cohen et de Sirk. J'avoue, vert de honte, que j'apprécie Tchaïkovski. Les hommes bleus, comme tous les mois, prennent une volée de bois vert. Aux Régionales, je n'appelle pas à voter bleublanrouge.

Dans le JOURNAL INFIME («La foi du cimentier»), les vertes années du patronat français.

En arrière la ZIZIQUE ! L'apprenti musicien fourbu accumule les revers, il est temps de se mettre au vert («Mauvaises notes 3»).

L' ANDOUILLE DU MOIS («Andouille à bon dieu») est un Russe blanc qui voit rouge : on lui refuse l'habit vert.

CARNET DU TRADUCTEUR («Bibles») : quelle version du livre sacré pour que les paroissiens soient verts de peur ?

COUPS DE LANGUE («Allitérations qui font mal») : Viel, Delaume, Pluyette, Beck, Michon, Molière : des verts et des plus mûrs.

Mes traductions de Dimoula étaient encore un peu vertes ; les revoilà, dans MADE IN GREECE, meilleures j'espère.

«Verte au dedans / Sans cesse elle verdissait», écrit Katerìna Iliopoùlou, septième de nos DOUZE JEUNES POÈTES GRECS.

Verts de rage ? Soyez sévères, déversez votre bile sur michel.volkovitch@wanadoo.fr. On vous répondra en langue verte.

N.B. Quand on pose la souris sur une image du site, en principe, un texte apparaît...

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