En août, il paraît qu'on se repose. Dans les PAGES D'ÉCRITURE n°71, il est vrai, on descend la Loire avec Ollivier, on regarde passer les trains chez Simenon, on prend des vacances au Portugal avec Gomes, Gérard Pfister nous fait planer, LeMond a raccroché son vélo et Sattouf coince la bulle ; mais chez Thibaux on écrit des lettres à tour de bras, chez Deville on court les femmes et chez Mouret on les fuit, à Chèvres on peint les murs, chez Cannone on s'aiguise l'oreille, chez Minuit on se donne de la Peine, et partout les cognes cognent à tour de bras.

Dans le jardin de Chèvres on apprend la lenteur (JOURNAL INFIME («Toucher terre»), mais dans COURS TOUJOURS («La route qui descend»), le vieux coureur trottine jusqu'à son dernier souffle.

Le traducteur quittant l'alexandrin pour le vers libre (CARNET DU TRADUCTEUR, «Vers libres») lève un peu le pied, mais bien placer les «et» s'avère (COUP DE LANGUE, «Et pour finir») un dur boulot.

Notre POÈTE DE L'ANNÉE, Andrèas Embirìkos, s'adonne encore et toujours au repos du guerrier, mais pour deviner qui est l'ANDOUILLE DU MOIS il faudra faire un effort.

Pour la PUB et l'ANNONCE, une fois de plus, on ne s'est pas foulé.

Mécontents ? Une seule adresse : michel.volkovitch@wanadoo.fr. On ne va pas se fatiguer à vous répondre, mais écrivez tout de même, ça détend...


N.B. Quand on pose la souris sur une image, en principe, un texte apparaît...


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