Pour mitonner les PAGES D'ÉCRITURE de juin 08, cinquante-septièmes du nom, j'ai suivi la recette habituelle : mélanger les ingrédients les plus disparates. Faisons revenir, par exemple, du Flaubert et du Bazot, ajoutons une louche de Judith Bernard, une pointe de Guitry, un doigt de poésie par goormandise (Jacques Goorma, nouveau venu), demandons quelques épices grecques à Thanàssis Valtinos, touillons en musique (Brel, Aznavour), faisons dessiner le menu par Cabu, Émile Bravo et Christophe Blain, puis servons chaud à la cantine du collège de Jean-François Mondot. Et enfin, Chion...

La bouffe toujours : le JOURNAL INFIME («Mauvais vivant») se penche sur l'étrange tribu des végétariens, tandis que dans son CARNET le TRADUCTEUR se fait bouffer le nez («Le lecteur imaginaire»). Les COUPS DE LANGUE, eux, tentent de nous faire avaler («Sous-France») une brochette de jeux de mots.

POÈTE DE L'ANNÉE : Dimìtris Houliaràkis, avant-dernière tranche.

À part ça quoi de neuf en juin ? Je pars, je quitte mon métier de prof, non que j'en aie soupé, mais enfin, place aux jeunes ! EDUQUONS («Rendez-vous écrit») n'évoque pas ce départ, qui sera au menu de juillet.

Pour les gros appétits, je signale mon plateau de hors-d'œuvres sur la traduction, Babel & Blabla, en ligne sur publie.net de François Bon.

Encore une petite faim ? Il reste deux poulets sur la PUB (Fringues) et l'ANNONCE du mois se mange elle aussi.

Les volkonautes que mon brouet dégoûte peuvent toujours vomir leur bile sur michel.volkovitch@wanadoo.fr, ça ne mange pas de pain.

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