Mon père a quitté ce monde au printemps 2003. Ma mère l'a rejoint le 18 octobre dernier. Affaiblie peu à peu par la maladie, elle s'est éteinte paisiblement, chez elle, entourée par les siens.

Elle vivait à Sèvres depuis sa naissance en 1920, et dans notre maison de la rue Brancas depuis son mariage en 1942.

Avant d'aller à Sainte-Geneviève-des-Bois l'enterrer aux côtés de mon père, nous nous sommes réunis au temple de Meudon-Bellevue où ils s'étaient mariés. Le pasteur était une femme. Épatants, ces protestants.

J'ai eu des parents parfaits. Cela n'aide guère à les voir partir.

Ma mère est sans doute la personne qui m'a le plus marqué. En l'accompagnant dans son dernier combat ces derniers mois, j'ai payé une petite partie de mon immense dette.

Pas de PAGES D'ÉCRITURE ou de PUBS ce mois-ci. Seules nouveautés : des portraits de profs («Grosses colères») dans MES ÉCOLES et un nouvel épisode («La dernière montée») dans PROGRÈS EN VUE.

Ah ! Autre chose. Cher cousin Marc, maître de toile, je te prie d'ajouter une définition aux MOTS-VALISES en l'honneur de celle qui jusqu'au bout a veillé sur moi :


MÈREVEILLEUSE. La mienne.


michel.volkovitch@wanadoo.fr


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Michel et sa mère.
Michel et sa mère.

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