BRÈVES

N°239 Septembre 2023



Un voyage décidé au dernier moment, c'est doublement des vacances. Pareil pour les lectures. Il m'est agréable de choisir celles du mois suivant à l'avance pour les annoncer ici même, mais un livre imprévu, c'est un plaisir. Vivre sans programme, c'est emmerdant. Suivre le programme aussi.

Après avoir acheté Et Franquin créa la gaffe il y a quelques mois, j'ai voulu me le garder pour Noël, comme on réserve le dessert pour la fin. Et puis j'ai craqué, bien sûr.

Cet imposant pavé, plus de 400 pages grand format, copieusement illustré, paru en 1985 puis longtemps introuvable avant de renaître cette année chez Glénat, est un trésor. Le génial dessinateur, interrogé par Numa Sadoul, commence par raconter sa vie — à contrecœur — et l'on découvre ce qu'on pressentait : un homme profondément attachant, d'une rare modestie, torturé par de longues déprimes et en même temps souriant à sa façon — un «dépressif rigolard», dit-on.


Je suis mon plus féroce critique, j'ai depuis longtemps cette espèce de double qui est avec moi et qui se fout de moi. Il n'a pas forcément raison, je le conçois, mais il n'a pas forcément tort non plus.

Je m'autocensure facilement. J'ai sans doute cette souplesse d'échine, instinctive et hypocrite, des anciens élèves des «bons pères».


L'autocensure chez Franquin a de moins en moins bien fonctionné, Dieu soit loué. Il a gardé de ses années de formation une certaine distance à l'égard des églises, des armées, des polices et autres étouffoirs, et son œuvre en porte la trace réjouissante.

Si déprimé soit-il, Franquin n'a rien d'un misanthrope : il aime la compagnie, travaille volontiers en équipe, et l'on voit évoluer autour de lui ses collègues, ses potes : Jijé, Morris, Will, Peyo, Tillieux, Greg, Macherot, Jidéhem, dieux de notre enfance à nous les vieux, figures de légende.

Puis on parcourt avec lui tous ses albums. Il raconte leur origine, le travail sur eux, commente le résultat. Neuf fois sur dix il se dénigre avec une virulence tragi-comique, et je lui en veux de flinguer ainsi, par exemple, La mauvaise tête, l'un des premiers Spirou et l'un de ses chefs-d'œuvre. Il est vrai qu'il n'aime pas trop Spirou, c'était pour lui un boulot de commande — même si les derniers de la série, QRN sur Bretzelburg et Panade à Champignac, deux merveilles, trouvent grâce à ses yeux.

Il ne renie pas non plus sa face d'ombre, les Idées noires, aux dessins très sombres, où il lâche la bride à ses démons-bourreaux.

Mais je reconnais, moi aussi — ma tendresse pour les Spirou de mon enfance ne m'aveuglant pas tout à fait —, que le sommet de l'œuvre, c'est Gaston, personnage qu'il a créé en grande partie à son image : non-conformiste et tendre.

Numa Sadoul :


Entre lui, l'angoissé [Prunelle, collègue de Gaston], et Gaston, le rêveur nonchalant, on peut te résumer toi-même, n'est-ce pas ? Toi, l'auteur, tu es la somme des contraires, la fusion du Yin et du Yang...


Loué soit Numa Sadoul, accoucheur virtuose, avec sa parfaite connaissance du sujet, la pertinence de ses analyses et son humour chaleureux. Grâce à lui nous avons deux amis de plus : Franquin et lui. Plus l'envie renouvelée de replonger dans les albums.


1972.
Franquin himself et M'oiselle Jeanne.

*


Il y a aussi les livres qu'on a prévu de lire et qu'on ne lit pas. Le mois dernier j'annonçais Ann Radcliffe. Figure de proue avec Matthew Gregory Lewis du roman gothique anglais, elle fut immensément célèbre à la fin du XVIIIe siècle. Son roman L'Italien m'avait frappé jadis et je comptais m'attaquer aujourd'hui au plus connu de ses livres : Les mystères d'Udolphe. Après une centaine de pages point désagréables, j'ai tout de même arrêté : il m'en restait plus de 500 et l'action tardait à commencer. Je me suis contenté d'un résumé — sombres châteaux, méchants machiavéliques, jeunes filles séquestrées, événements mystérieux —, en attendant d'y revenir peut-être plus tard. Cette lecture, en fait, devait servir de prélude à celle de Northanger Abbey, roman de Jane Austen qu'on présente comme une parodie d'Udolphe.

Tiens, déjà lu Northanger Abbey, il y plus d'un demi-siècle. Aucun souvenir. J'ai dû fréquenter jadis, dans ma période anglaise, la plupart des romans de Miss Austen, mais je n'en garde qu'une impression globale. La retrouver si longtemps après, c'est passer quelques heures délicieuses avec une femme d'une lucidité, d'une subtilité rares, et peu importe ce qu'elle raconte : elle le fait si bien.

Une très jeune fille découvre le monde, comme on dit : la société, les bals, les jeunes hommes, mais aussi l'égoïsme et la fausseté de certaines personnes trompeusement sympathiques ainsi que le pouvoir de l'argent ; courtisée par deux hommes, elle finira par trouver le véritable amour et la vraie amitié.

Et la parodie ? L'héroïne est fascinée par les romans de Mrs Radcliffe, comme Don Quichotte par les romans de chevalerie, (Jane Austen elle-même, d'ailleurs, faisait partie du fan-club), mais ce thème-là, en fin de compte, reste au second plan, comme si l'héroïne, en cours de route, avait échappé en partie à son auteur. C'est sans doute une menue faiblesse ; elle ne rend pas le livre moins attachant — au contraire. D'autant que je me régale comme autrefois, charmé par la finesse de l'observation, l'élégance de la pensée et de la forme, les phrases bien balancées, le sourire en coin. Ah la fine mouche.

Pas regardé de près la traduction de Pierre Arnaud. Voyons voir.


‘A woman in love with one man cannot flirt with another.’

‘It is probable that she will neither love so well, nor flirt so well, as she might do either singly. The gentlemen must each give up a little.’

— Il est probable qu'elle aimerait mieux votre frère ou flirterait mieux avec mon frère, si elle ne se consacrait qu'à l'un des deux. Chacun de ces deux jeunes gens doit rabattre un peu de ses prétentions.


Sans vouloir tirer de conclusion d'un aussi bref passage, cette traduction très honnête, consciencieusement explicative, ne manque-t-elle pas un peu de peps ? On pourrait essayer, par exemple :


— Elle n'aimera pas et ne flirtera pas aussi bien, c'est probable, que si elle faisait les deux séparément. Chacun de ces messieurs doit en rabattre.


Le seul portrait authentifié.
Jane vue par sa sœur Cassandra.

*


Nadeau, lui, visite ces pages tous les mois sans faute ces derniers temps, et nous n'en avons pas fini avec lui ! Notre parcours dans ses Soixante ans de journalisme littéraire, vol. 3 (Maurice Nadeau), atteint les années 1997-2000. C'est un tournant : Nadeau change de formule. Dans chaque numéro de la Quinzaine, désormais, il propose son Journal en public, où il commente non pas un seul livre, mais plusieurs, plus brièvement et de façon plus libre, plus personnelle : c'est son journal intime de lecteur, formule dont les Brèves que voici s'inspireront un peu plus tard.

Nadeau nous dévoile ses livres de chevet. Marx à dix-huit ans, puis Montaigne, Chateaubriand, Nietzsche, Gide, puis Faulkner et Dostoïevski, puis Sade,


(Sade n'était pas à mon chevet, il était ma vie même, je voyais l'histoire, la philosophie, jusqu'à des scènes de la vie courante avec les yeux de Sade),


et enfin, amené par Sade, Flaubert, que Nadeau va vénérer jusqu'à la fin.

Très présents aussi dans ces pages, Georges Bataille et Pascal Pia, habitués des lieux. Bref et vibrant hommage à Nathalie Sarraute, qui vient de mourir :


Comment se voir soi-même, comment s'exprimer, comment formuler la moindre pensée, se laisser aller au moindre sentiment, comment communiquer, fût-ce avec ses proches, sans évoquer les maelströms intimes qu'à cause d'elle cela va déclencher ? Elle a posé ses mines partout, c'était une guerrière.


Couronne de lauriers à ce bon vieux La Bruyère :


Je me demande si on a jamais mieux usé de notre langue.


Parmi les découvertes, deux noms se détachent, que la postérité, pour l'instant, semble ignorer : Anne-Marie Garat et sa novella L'amour de loin, Jean Douassot (le peintre Fred Deux) pour À vif, autobiographie sous forme de 24 CD.

N'oublions pas les éreintements ! Les coups de patte de Nadeau sont rares, mais ils font mouche.

Kundera et son Identité, tas de


...banalités débitées d'un air supérieur dans une écriture essoufflée.


Beauvoir à nouveau, assassinée inlassablement. Elle a jugé Au-dessous du volcan de Lowry «assommant, superficiel et bête». Riposte :


On comprend qu'un vrai romancier hérisse le poil à qui n'a jamais su écrire autre chose que des devoirs d'agrég.


Tiens, me voici, deux fois, tout petit dans un coin du tableau.

Avec mon pote Jean-Pierre Martin que je présente à Nadeau.

Avec l'un de mes meilleurs auteurs et sûrement le plus étrange, Georges Cheimonas, dont trois livres furent publiés par Nadeau, lequel raconte ici nos rencontres avec un humour goguenard.

C'était bien. Et c'est loin.


Où Nadeau et moi lui rendîmes visite...
Georges Cheimonas dans son bureau d'Athènes.

*


En même temps que la série Nadeau, celle de Feydeau se poursuit depuis des mois.

Finies les grandes machines toutes grouillantes de personnages et de folles péripéties. Le magistral volume Feydeau de la Pléiade s'achève par trois pièces en un acte plus dépouillées.

D'abord, Feu la mère de madame. Quatre personnages seulement. Un couple se chamaille et se défait, banal et dérisoire. Il y a un mort — en fait non, on s'est trompé, n'empêche que la mort est là qui rôde. À commencer par la mort annoncée de ce couple. Le comique et le tragique se donnent ici la main mieux que jamais, et cette pièce peu spectaculaire fut un grand succès. L'auteur, dit-on, l'appréciait fort.

Notes abondantes et irréprochables. La Pléiade a parfois du bon.


Emmanuelle Devos, Patrick Chesnais.
Madame et Monsieur.

*


Autre star du présent site : Philippe Vasset, dont je ne rate aucun roman. Le dernier, A cappella, chez Flammarion, est comme son titre l'indique un livre sur la voix. Écoutons celle de l'auteur, au tout début du livre :


Tout le cortège bourdonne. Filtrée par les casques et les écouteurs, la musique fait une rumeur d'essaim, entrecoupée des annonces du contrôleur, elles aussi chuintantes, comme remâchées par les enceintes. Les yeux fermés, on tente d'isoler des mots, de suivre une phrase mais, très vite, tout s'éparpille et les bris de voix oscillent entre deux eaux, s'amalgament un instant aux grincements du convoi pour finalement reprendre leur poudroiement de sable. La pénombre du wagon et la nuit qu'il traverse sont tramées des reflets de centaines d'écrans.

Absorbés, engourdis, les passagers restent immobiles, comme frappés par une secrète catastrophe, et le murmure qui émane de leurs écouteurs semble l'appel lointain de secours égarés, incapables de localiser notre capsule naufragée et tournant, sans but, dans l'obscurité, scénario dont les complications, couplées aux effluves de chaleur électrique, finissent par agir en conducteurs du sommeil.


Autrement dit, la réalité ordinaire, si ordinaire qu'elle nous indiffère, parfaitement saisie au point que le réalisme devient fantastique.

L'intrigue est mince : le narrateur obsédé par la voix d'une chanteuse s'efforce d'écrire une chanson pour elle et n'y arrive pas. Le sujet profond : l'effort pour mettre en mots et son échec. Cependant, plus l'auteur nous entretient de son impuissance, plus il nous éblouit. Tout le livre est somptueux, porté par des métaphores d'une précision et d'une poésie incroyables.

La voix de Delphine Seyrig,


avec ce soupçon d'accent bâlois qu'elle a conservé toute sa vie et qui la faisait, par endroits, chasser sur l'aire des mots comme une voiture sur la neige, une voix de traîne, comme on le dit d'un ciel...


Ou plus loin :


Cet irréel feuilletage d'espace et de temps, cet éboulement formant, sous nos pieds, cratère, c'est le lieu de la voix. On y descend par un lent étagement de degrés par le ruissellement qui, partout, affleure. Au fil des ans, la voix de certains acteurs a creusé en moi, de manière quasi géologique, de véritables cavernes.


Je ne suis pas sûr de tout comprendre, mais que c'est beau...


Photo Philippe Vasset (selfie ou dédoublement ?)
Philippe Vasset

*


Beaucoup de têtes familières ce mois-ci, et une seule nouvelle : Anne Mortal. Je sais seulement que cette inconnue (de moi) a écrit sur Bonnefoy et Gracq, c'est bon signe. Une amie m'envoie son récent travail, Un fracas sans bruit, quarante pages publiées aux éditions Jacques Brémond.

Prose ou poésie, ces pages ? À quoi bon les définir ? Disons qu'elles ont la densité, l'intensité de la poésie. Au début, sur deux pages, un oiseau crie sur deux notes, longuement écouté avec une attention extrême, comme pour annoncer que toute la suite sera placée sous le signe de la contemplation.

Une prairie, des montagnes, une marche en montagne, pierres et lumière, puis un cimetière italien, puis Paris et les réfugiés dans les rues, et tout s'achève par une rencontre avec un cheval. Comment relier ces fragments, sinon par la chronologie, et par la couleur orange qui fugitivement les traverse tous ? Ils sont comme des étoiles qui attendent qu'on dessine avec elles une constellation.

On peut parler d'étoiles, car si la vision de l'auteure sait s'attacher à l'infime, elle sait prendre, le moment venu, des dimensions cosmiques, avant de se replier à nouveau comme un comme un éventail :


Regarder — combien le soleil sombre à une vitesse folle dans l'univers. Et les étoiles filent éperdument. Du fond de la nuit — qui tombera à son tour, à l'aube.


La marche du texte est ponctuée par trois images d'une artiste nommée Krochka, sans rapport apparent avec les mots, et c'est bien ainsi.

En refermant le livre deux fois lu, en ruminant ces pages certes pas bruyantes mais toutes bruissantes, énigmatiques juste ce qu'il faut, on se dit que de ne pas savoir d'où elles viennent, peut-être, nous aide à les écouter mieux encore.


(Que voit-il de nous ?)
Le cheval nous regarde.

*


Les poètes estampillés, en principe, regardent de haut les paroliers de chansons, alors que ces prétendus tâcherons manient parfois les mots mieux qu'eux. Peut-on qualifier de poète le chanteur Henri Tachan, qui vient de mourir ? Qu'importe l'étiquette : je viens d'écouter une vingtaine de ses chansons, qu'il écrit et interprète lui-même ; elles sont belles, parfois superbes et je me reproche de l'avoir découvert si tard.

«Le présent» :


Hier et demain je m'en fous

Le présent seul vaut le coup

Ce présent que je murmure

Sous la pluie de ta chevelure

Dans le torrent de ton cou

Hier je naissais dans un chou

Demain je s'rai mort c'est tout


À votre course sans merci

J'oppose la force d'inertie

J'hiberne je chante je vagabonde

Ou bien enroulé dans mon coin

Bien en boule sur mon coussin

Je respire chaque seconde


«Pas vieillir, pas mourir» :


Je veux avoir le temps d´apprivoiser les mouches

Je veux l´Éternité pour apprendre ta bouche,

Je veux voir les saisons minute par minute,

Brindille par brindille tout le bois de ma hutte.

Je veux, chaque seconde, connaître une habitude,

Comme un chien familier, comme la solitude,

Je veux me coucher là et n´être pas rentable,

Je veux vivre la vie d´une pierre, d´une table,

Sans suspense, sans destin, sans crainte, sans dénouement,

Je veux avoir le temps de perdre tout mon temps.


Ce n'est pas Brassens, sans doute, mais les sujets sont attachants, les vers ne manquent ni de force ni de verve, et l'interprétation idem.


Un peu intimidé, le jeune homme...
Tout jeune avec tonton Jacques.

*


Une autre chanson de Tachan rend hommage à MM. «Mozart, Beethoven, Schubert et Rossini», et moi, tout en écoutant les siennes à raison d'une par jour (excellente habitude à poursuivre avec d'autres), je me suis offert une petite cure de Schubert. Les quintettes, les quatuors, les trios, les dernières sonates, les impromptus... Tout cela en si peu d'années ! Prodigieux ! On l'imagine sprintant comme un perdu, se sachant condamné. Mais en même temps, quelle sérénité jusque dans la mélancolie, comme si le temps s'arrêtait...


Il a vingt-quatre ans.
Schubert jouant pour ses amis, Leopold Kupelwieser, 1821.

*


La BD du mois ? La revanche des bibliothécaires, de l'Anglais Tom Gauld, aux éditions 2024, rassemble des strips sur le thème du livre. Écrivains, lecteurs, éditeurs et libraires sont tour à tour la cible de son humour pince sans rire (et sans faire trop mal), que l'on pourrait bien revoir bientôt sur volkovitch.com...


Le confinement a fortement inspiré l'auteur.
Kafka métamorphosé...

*


Côté salles obscures, deux films seulement, mais une confrontation révélatrice.

D'un côté, Indiana Jones et le Cadran de la destinée, d'un certain James Mangold, avec Harrison Ford. On se croirait dans une aventure de Tintin — en plus long, en plus mastoc, Amérique et fric obligent —, mais ça galope et ça trépide joliment, ça défie allègrement la vraisemblance (la poursuite à cheval dans le métro new-yorkais, il fallait l'oser !) et la vieillesse du personnage apporte une touche de mélancolie bienvenue. Pourquoi bouder son plaisir ?

Face à ce géant tonitruant, un petit nain français fauché, quatre personnages, un seul décor : Yannick, de Quentin Dupieux. Des acteurs qui jouent une pièce de boulevard minable, un spectateur qui proteste, qu'on éconduit, qui revient avec un flingue... Faire tout un film avec ça, chapeau l'artiste. On est intrigué, amusé, ému, et surtout troublé profondément par ces personnages qui nous échappent toujours, haïssables et attendrissants tour à tour. Rares sont les films qui savent étonner, désorienter à ce point.

Entre ces deux excellents films, c'est de loin le plus pauvre des deux qui m'aura le plus enrichi.


Tous deux remarquables.
Pio Marmai, Raphaël Quenard

*


Et en octobre, on parlera de qui ? Nadeau et Feydeau toujours, mais aussi Hugo, Echenoz et Montherlant ! Pouchet ! Pochep ! Le Corre ! Tabuchi & Monnier !

Wow !





Will, Franquin, Macherot, Delporte, L'astragale de Cassiopée








SITATIONS

Savez-vous de qui sont ces phrases ?

(réponse sur le numéro de la citation...)


1


Si j'ai vu plus loin, c'est en montant sur l'épaule des géants.



2


J'ai écrit sans trop de peine et cela m'inquiète encore parce que la peine est le plus sûr indice qu'on approche la vérité seconde, cachée des choses.








*  *  *