BRÈVES

N°226 août 2022



BRÈVES


L'écolier qui balayait la classe

à tour de rôle était choisi

alors il restait seul

dans la crayeuse poussière

près d'une carte du monde

que la nuit refroidissait

quelquefois il s'arrêtait, s'asseyait

posant son coude sur la table aux entailles

inscrit dans l'ordre universel.


Une visite chez Jean Follain, c'est comme des vacances, un retour à des lieux aimés. Les poèmes d'Exister, publiés en 1947, aujourd'hui repris en Poésie/Gallimard, je les ai découverts il y a un demi-siècle et j'aurais voulu les inviter ici presque tous. Je choisis celui-là en souvenir de ce que je viens de vivre dans un hameau perdu de Margeride, Signalauze, où j'ai retrouvé l'école, fermée depuis un demi-siècle, mais reprenant vie sous la forme d'un écomusée. Je me devais de la saluer dans le Journal infime du mois («Madame Clément est morte»).

S'asseoir une nouvelle fois dans la petite salle de classe, pieusement reconstituée, c'est un peu le même bonheur que de lire un poème de Follain. Ils nous ramènent, ces poèmes, à des temps révolus, ceux d'une enfance campagnarde datant de plus d'un siècle, et à des événements le plus souvent infimes, notes minuscules qui en quelques vers prennent leur place dans l'immense concert. Il suffit d'une vieille boîte à conserves qui roule et s'immobilise «sous le ciel émaillé d'étoiles» et le monde se met en place : l'inactuel s'allie à l'éternel, le local et l'universel sont amis.


Il arrive que pour soi

l'on prononce quelques mots

seul sur cette étrange terre

alors la fleurette blanche

le caillou semblable à tous ceux du passé

la brindille de chaume

se trouvent réunis

au pied de la barrière

que l'on ouvre avec lenteur

pour rentrer dans la maison d'argile

tandis que chaises, table, armoire

s'embrasent d'un soleil de gloire.


Follain appréciait fort Dhôtel et vice-versa. Ils font pour moi partie de la même petite famille : celle des auteurs aimés, familiers, dont les mots nous accompagnent même quand on ne les lit pas. Un ami qui crapahute en ce moment sur les chemins du Massif Central m'écrit que la marche lui permet de «se recentrer». Eh bien Follain c'est pareil. Il me recentre. Il fait du bien rien que d'y penser. Il est là en cas de besoin, tout proche, dans les rayons de livres derrière mon dos qui me tiennent chaud l'hiver et frais l'été, protecteurs, nourriciers.


Désolé, auteur inconnu.
Jean Follain jeune.

*


Une visite à Céline, comment faire autrement, alors qu'on vient de retrouver, dans des circonstances rocambolesques, plusieurs romans de lui qu'on croyait perdus ?

Celui-ci s'appelle Guerre, et Gallimard le publie. Le narrateur, nommé Ferdinand comme l'auteur, raconte sa Grande Guerre (une grave blessure, puis l'hôpital), dans récit où l'autobiographie a certainement subi des de retouches. Dans quelle proportion, peu importe : ce qui compte, c'est la qualité du livre. Et là, problème.

Céline écrivit Guerre en 1934 et s'enfuit en 1944 en le laissant visiblement inachevé. Il y a là des moments très forts, dignes du grand Céline qu'on connaît : des scènes de guerre apocalyptiques, des hallucinations, des imprécations, des portraits truculents. La blessure à la tête :


Ma torture de tête je l'entendais bien fort dans la campagne si grande et si vide. Je me faisais presque peur à m'écouter. Je croyais que j'allais réveiller la bataille tellement que je faisais du bruit dedans.


Un officier :


La bouille à Récumel c'était pas du bonbon. (...) D'abord il avait pas de joues. Il avait que des trous partout comme un mort, et puis seulement un peu de peau jaune et poilue tendue, transparente à travers. Y avait rien que la méchanceté sûrement en dessous du vide.


Hélas... Dans cette lecture en forme de montagnes russes, les morceaux de bravoure, les éclairs étincelants alternent avec des passages un peu mous :


Au dessert l'aumônier, le chanoine Présure, est passé pour féliciter mes parents. Il parlait doux comme une dame. Il buvait du café comme s'il avait bu de l'or. Il était sûr de lui. Ma mère hochait de la tête à mesure qu'il félicitait, mon père aussi. Ils approuvaient tout. Ça venait du ciel.


Après ce génial «comme s'il avait bu de l'or», les phrases qui suivent paraissent pâlichonnes, et c'est le roman tout entier qui pâlit à côté des deux écrasants chefs-d'œuvre antérieurs : Voyage au bout de la nuit et Mort à crédit... Si Céline a gardé le manuscrit dans son tiroir pendant dix ans, n'est-ce pas qu'il manquait selon lui quelque chose à son histoire un peu linéaire pour atteindre l'ampleur des précédents ?

Au fait, qu'ont-ils dit du nouveau venu, nos critiques ? Ont-ils osé chercher des poux à la star, désormais devenue un monument classique ?


Cuirassier, octobre 1914
Céline soldat.

*


Après avoir traité Céline avec dédain, j'aggrave mon cas en faisant la fine bouche devant l'immense Kafka !

Le Journal, toujours. Certains me disent qu'ils en raffolent, et je reconnais que de nombreux passages nous emmènent très haut (ou très profond), mais entre deux sommets (ou deux mines d'or) le lecteur doit traverser de vastes plaines arides, ce qui est normal s'agissant d'un texte non prévu pour la publication, écrit au fil de la plume. (Au fait, pour qui écrivait-il ?)

Inconfortable, cette lecture. Kafka nous fait partager une vie infernale, tyrannisée par son corps, nid de douleurs :


...je guette un sommeil qui ne veut pas venir et qui s'il vient ne fera que m'effleurer, j'ai les articulations abîmées par la fatigue, mon corps maigre et sec se détruit à force de trembler d'excitations dont il ne lui est pas permis d'avoir une conscience claire, dans ma tête ça palpite à faire peur. (...) Avec un corps comme celui-là impossible d'aboutir à quoi que ce soit.


Les bons moments eux-mêmes sont précaires, menaçants :


À cause des poèmes de Werfel j'ai eu toute la matinée d'hier la tête comme remplie de vapeur. Pendant un moment, j'ai craint que l'enthousiasme m'emporte sans faire de pause jusque dans la folie.


Ce qui m'impressionne le plus dans ces troisième et quatrième cahiers, outre certains passages troublants où l'on ne sait si Kafka rapporte des choses vues ou raconte un rêve, c'est cette page où il décrit sa façon d'écrire :


Je manque de temps et de calme pour lever en moi les ressources de mon talent dans son entier. Alors ne voient jamais le jour que des débuts décousus... (...) Chaque petit bout de l'histoire erre sans savoir où il habite et me pousse dans la direction inverse.


On finit par s'en rendre compte : ce décousu, cet inachevé, qu'il soit voulu ou non, est nécessaire au projet, il contribue à la grandeur de l'œuvre. Et tout compte fait il se pourrait que je poursuive, le mois prochain, la lecture du Journal de ce génie malcommode.


Superbe photo, pourquoi si peu connue ?
Franz Kafka

*


Dans L'ordre du jour, il y a cinq ans, Éric Vuillard dégommait imparablement les chefs d'entreprise allemands des années 30 qui aidèrent Hitler à envahir l'Allemagne. Il récidive aujourd'hui avec Une sortie honorable (Actes Sud), autre jeu de massacre, qui relate la fin de la guerre d'Indochine, autrement dit le soulèvement des Vietnamiens contre le colonisateur français. Solidement documenté, Vuillard dézingue nos hommes politiques d'alors et les militaires en prennent aussi pour leur grade. En fait, c'est toute la classe dominante qui se trouve clouée au pilori :


Il existerait à Paris un triangle sacré, entre la Bièvre, le parc Monceau et Neuilly, où les spécialistes prétendent avoir découvert l'existence d'un microclimat. Sous l'influence de la structure éco-paysagère des larges boulevards, des jardins des hôtels particuliers, de l'exposition idéale de vastes terrasses de café, grâce à la présence d'un léger ourlet forestier, de la douceur du feuillage du noisetier de Byzance, de la fraîcheur qu'apportent les subtiles fleurs blanches de l'arbre à perles qui, une fois fanées, se dispersent avec régularité sur les pelouses, les courbes hygrométriques diurnes (et moindrement nocturnes) se trouveraient modifiés, ce qui permettrait à une faune délicate de croître et de vivre heureuse, loin des éboulis de Belleville, au climat plus rude, et très loin des plaines mortifères du Nord de la capitale, où prolifère une population robuste mais primitive, cette zone formant une oasis, où la présence conjuguée de l'eau des bassins et de l'ombre des arbres encouragerait, depuis des lustres, la croissance d'une population protégée, les futurs hommes d'affaires.


Cette ironie à la fois doucereuse et mordante, c'est sans doute le meilleur du livre. Mais on ne retrouve pas toujours, hélas, dans celui-ci, la sécheresse imperturbable qui rendaient la charge du précédent si féroce : Cette Sortie honorable est un peu gâchée par des répétitions rhétoriques pesantes, des injures inutiles et des coquetteries stylistiques malvenues (comme ces alternances passé-présent erratiques). Est-ce donc si difficile d'écrire simplement ? Et si facile de désapprendre ce qu'on semblait avoir bien appris ?


L'armée française se rend.
Dien Bien Phu, mai 1954.

*


Avec Hélène Millerand, c'est une première rencontre. Je ne savais rien d'elle, bien qu'elle ait grandi à deux pas et demi de chez moi, dans le haut du coteau de Brancas à Chèvres, au 27, rue des Fontenelles. Ainsi s'intitule le livre où elle fait revivre son enfance dans une belle maison avec jardin. Ses parents, bobos avant l'heure, lui inspirent des portraits pleins de tendresse, mais sans hagiographie excessive.

Son père lit France-Soir,


un journal qui noircit le bout des doigts mais qui donne les faits sans faire la morale contrairement au Monde, à gauche, au Figaro, à droite...


Aïe ! Ma mère, qui n'était pas de gauche, lisait Le Monde, quant à mon père, nettement à droite, il achetait tous les jours France-Soir, ce torchon qui ne salissait pas seulement les doigts. Mais cette fausse note mise à part, la lecture des 80 pages du 27, rue des Fontenelles est douce comme une sieste dans le jardin de mamie, ou comme une balade là-haut, tout près de l'édenique Parc de Saint-Cloud.


Sa fille, aujourd'hui, lui ressemble.
Sa maman ?

*


Mais le bonheur du mois, sans conteste, c'est Pas de littérature ! de Sébastien Rutés, un polar publié cette année dans la collection La Noire de M. Gallimard.

Une série noire classique dans un sens, en ce que l'intrigue se fait bientôt ténébreuse, mais sommes-nous là pour nous tortiller les neurones sur les détails de l'action ? Dans un bon polar, il faut ne pas comprendre, n'est-ce pas, Mr Chandler ?

Celui-ci est multi-dimensionnel : judicieusement situé en 1950, au moment où naissait la Série Noire française, il offre à la fois un polar et un pastiche de polar, avec des parodies du style série noire française dont la virtuosité n'a d'égale que la drôlerie ; une réflexion sur la langue, la traduction et l'écriture d'une justesse et d'une profondeur quasi philosophiques par moments, mine de rien ; un portrait de notre pays à cette époque-là, saisie en quelques touches bien frappées :


La guerre avait brouillé les cartes, ou plutôt révélé au grand jour la nature instable de toute chose sous les apparentes traditions, les coutumes ancestrales, les vieilles certitudes et les identités de toujours.


Le tout balancé avec un sens de la dérision et de l'auto-dérision réjouissant.

L'auteur, traducteur en même temps qu'écrivain, connaît la musique, et la traduction, pour lui, est un vivier de métaphores. Pour lui, en fait, tout est traduction...


La France, c'est pareil : une traduction actualisée d'un vieux texte sans cesse remis au goût du jour, en fonction des idées qui changent, et dont personne ne comprend plus le sens premier. On déchiffre, on réinterprète, on cherche à retrouver l'original sous les réécritures plutôt que d'accepter que rien de tel n'a jamais existé.


Ce livre indissolublement ludique et sérieux, on se dit que Perec l'aurait sûrement aimé. Beau compliment, non ?


Photo Francesca Mantovani
Sébastien Rutés

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De Rutés à Feydeau, la transition s'impose : le comique, bien sûr. Monsieur chasse ! créé en 1892, fut le premier triomphe de son auteur et passe pour l'un des sommets de son œuvre. Autre point commun : une intrigue sans cesse plus complexe où l'on se perd bientôt délicieusement. Feydeau nous balance des salves de quiproquos, des chassés-croisés en pagaille qu'il orchestre avec une minutie implacable — un vrai ballet ! une vraie folie ! On en sort lessivé.

Un bonus : l'abondance des notices et des notes, Pléiade oblige, qui permet de suivre le combat sournois entre l'auteur truffant son texte d'allusions coquines et la censure qui fronce le sourcil çà et là, pauvre vieille bougonne.

Sur youtube, une version avec Michel Roux, très Au théâtre ce soir, et un two men show de Chevallier et Laspalès où les deux compères en font des tonnes...


Avec Paul Meurisse.
Version filmée par Willy Rozier (1947)

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La BD ? Le dernier Fabcaro, Moon river, nous offre pour le même prix plusieurs histoires entrelacées : le tournage d'un western ringard, la sauvage agression dont la star est victime (on lui dessine une bite sur la joue), l'enquête d'un inspecteur (prénommé Hernie), les états d'âme de l'auteur au bord du burn-out, les réactions désolées de son entourage... La dérision et la déraison habituelles soufflent en bourrasque sur ces pages, on imagine les fans de Fabulous Fab pliés en quatre, quant aux lecteurs les plus coincés eux-mêmes, ils ne pourront s'empêcher de pouffer ici ou là.


C'est le cowboy qui a fait le coup, on l'apprendra tout à la fin.
L'une des planches les plus sages...

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Un dernier livre nous fera transiter habilement vers la musique. Après l'audition sur youtube des 106 symphonies de Haydn, souhaitant mieux connaître cet homme qu'on devine sympathique et joyeux, je me suis offert sa bio par l'éminent musicologue Marc Vignal, aux éditions Bleu nuit. Mauvaise pioche : sa vie s'écoula sans événements marquants, à part un voyage en Angleterre, il travailla toujours comme une brute, contraint par ses employeurs, mais connut presque aussitôt une gloire immense. Le musicologue, donc, se battant les flancs, déroule monotonement le catalogue des œuvres du maître, alors qu'on espérait, sinon davantage de lumières sur l'homme, du moins des remarques plus fournies sur l'art du compositeur, et en particulier sur une composante essentielle de celui-ci : son humour. Sait-on que Mauricio Kagel, l'un de nos grands compositeurs contemporains, et le plus déconneur de sa génération, vénérait Haydn ?


Ces perruques, tout de même, quelle tristesse...
Josef Haydn

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Après un séjour de plusieurs mois chez Haydn, il était bon de changer d'air en replongeant, pour la troisième fois je crois, dans l'intégrale des symphonies de Sibelius.

Difficile de faire mieux dans le contraste : après la sveltesse, la vivacité du Viennois, une épaisseur, une lenteur. Ce qui m'attire surtout dans la musique de Sibelius, c'est sa façon de bouger. La plupart des musiques avancent linéairement, si elles se répètent elles poursuivent aussitôt après, tandis que chez Sibelius elle hésite, parfois elle piétine, part dans un sens, puis dans l'autre, comme si elle ne savait pas où elle va, se divisant parfois, comme si une partie n'écoutait pas l'autre, comme si l'on errait égaré dans une forêt profonde. J'aime de plus en plus cet égarement, et quand mon ami le grand compositeur me dit qu'il ne comprend pas la Quatrième, je me dis que peut-être ce qui le déroute est précisément ce qui m'enchante.

L'ami me suggère une cure de Mahler, excellente idée, puis une intégrale Bruckner. Bruckner ! Mon dieu ! En aurai-je la force ? Lui-même est mort avant d'achever sa Neuvième — asphyxié par elle ?


À l'époque, il ne compose plus.
Johan Sibelius en 1945.

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Le garçu, dernier film de Maurice Pialat (1995), était-ce une bonne idée de le tourner ? Quand le metteur en scène est amoureux de son actrice, on peut espérer de beaux moments, mais quand il donne à son fils, bambin cabotin, l'un des rôles principaux et le filme en papa gâteux, mieux vaut fuir, d'autant que par ailleurs le récit de ses relations intra- et extra-conjugales n'a rien de bien bandant.

Pour nous consoler, deux excellents réalisateurs nous offrent ce qui est sans doute leur meilleur film.

Dans Peter Von Kant (2022), François Ozon mène un dialogue fascinant avec Fassbinder, qu'il adapte et réinvente, soutenu par un trio d'acteurs fabuleux : Denis Ménochet, Isabelle Adjani, Khalil Gharbia.

Dominik Moll, dans La nuit du 12 (2022), raconte une enquête qui n'aboutira pas avec un mélange de précision documentaire et de souffle imaginaire, au bord du fantastique, dont on ressort, là aussi, fasciné.

Moins abouti peut-être, mais plus aventureux, l'étrange Dédales (2021) du roumain Bogdan George Apetri raconte le viol d'une jeune religieuse et l'enquête sur ce viol en multipliant les non-dits et les mystères, et tous ces trous dans l'astucieuse intrigue nous laissent béants.


Non, ce n'est pas lui le violeur...
Ioana Bugarin dans Dédales

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Les mystères ne courent pas seulement les films. Pourquoi, par exemple, les OQTF (Obligations de Quitter le Territoire Français) pleuvent-elles actuellement sur des jeunes migrants bien intégrés, apprentis ou travaillant déjà dans des secteurs professionnels désertés par les Gaulois, où ce sang neuf serait tellement utile ? Quels zombies, dans quels bureaux, obéissent-ils aux ordres de quels abrutis ? Éternelle question : qui faut-il incriminer le plus : les crétins qui gouvernent ou les crétins qui les ont élus ?

Au fait, que feraient-ils sans l'immigration, les cathos hexagonaux, eux dont les curés désormais sont presque tous Africains, et pas seulement dans le Périgord Noir ?


On trouve même sur Internet une curée noire !
Dans le Lot-et-Garonne

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Au moment de boucler, une triste nouvelle : Jean Bobet, le frère de Louison le champion, vient de monter dans la voiture-balai après quatre-vingt-douze ans dans le peloton. Pro pendant quelques années, vainqueur de Paris-Nice, il s'était reconverti dans l'écriture. Cet excellent journaliste écrivit une douzaine de livres inspirés par le cyclisme. Il avait une sacrée plume. Je rouvre parfois Louison Bobet, une vélobiographie, et relis notamment la page superbe où il raconte son abandon dans Liège-Bastogne-Liège en 1957...

J'aurais aimé le rencontrer un jour, et voilà, j'ai trop tardé une fois de plus.


Tour de France 1955.
Hassenforder, Louison, Antonin Rolland, Jean.

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En septembre ? On pourrait avoir lu les Goncourt, et Gay-Lussac, et Brown (Fredric), et Feydeau bien sûr, et Kafka peut-être, et Rolin, et Rouzeau.





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SITATIONS

Savez-vous de qui sont ces phrases ?

(réponse sur le numéro de la citation...)


1


La grâce suprême n'est pas dans l'ornement, mais dans la forme simple et pratique.



2


La forme sort du fond, comme la chaleur du feu.








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